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Déchets humains
En gérant adéquatement les déchets qu’ils produisent et ceux qu’ils ramassent sur un site, les adeptes de plein air évitent que les autres visiteuses et visiteurs, les animaux sauvages et les ressources en eau subissent les répercussions incontestables de la pollution.
Gérer adéquatement les déchets humains permet d’accélérer leur décomposition, d’éviter la pollution des sources d’eau, le désagrément pour quiconque les trouverait, ainsi que le risque de propager des maladies en exposant d’autres humains et les animaux aux agents pathogènes présents dans les excréments.
Dans la plupart des sites, enterrer les matières fécales adéquatement est la technique la plus efficace pour se conformer à ces balises. L’hiver, les excréments humains doivent être rapportés puisqu’ils ne peuvent être enfouis dans le sol gelé. Enfouir les excréments dans la neige n’est pas une solution adéquate puisqu’à la fonte printanière les agents pathogènes qu’ils contiennent seront toujours actifs, et qu’ils se retrouveront exposés à la vue ou emportés vers les cours d’eau.
Il existe plusieurs systèmes d’emballage, fabriqués commercialement et approuvés, qui sont hygiéniques et facilement utilisables en longue randonnée ou en camping. Les autres systèmes (notamment les systèmes de toilettes réutilisables et lavables) sont plus volumineux et conviendraient plutôt aux voyages en canot ou en radeau. Les gens qui profitent des parcs et des aires protégées devenant toujours plus nombreux chaque année, rapporter les déchets humains sera de plus en plus courant si l’on veut s’assurer de la durabilité à long terme des sites et des territoires partagés. Dans certains environnements fragiles, tels que les canyons ou les zones montagneuses, les gestionnaires de territoire exigent déjà que les excréments soient obligatoirement rapportés ou déposés dans des contenants prévus à cette fin. S’informer auprès des gestionnaires de territoire quant à la réglementation et aux précautions à prendre.
Cette technique de gestion des déchets humains est la plus largement reconnue. Avec une truelle, creuser un trou de 15 à 20 cm (6 à 8 po) de profondeur et de 10 à 15 cm (4 à 6 po) de diamètre, et à au moins de 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte ou 100 pas d’un jeune enfant) des sources d’eau, des sentiers et des campements. Après usage, recouvrir et camoufler le trou avec les déblais de terre et de pierre et des matériaux naturels, tels que brindilles, aiguilles de pin, feuilles, bouts de bois. Si l’on campe en grand groupe ou si l’on campe sur le même site plus d’une nuit, disperser les trous sanitaires sur une grande surface; ne pas retourner une deuxième fois au même endroit.
Bien que le trou sanitaire soit recommandé dans la plupart des cas, parfois, la latrine sera plus appropriée, surtout si l’on campe avec de jeunes enfants ou si le groupe demeure plus d’une nuit sur le même lieu. Choisir un endroit en fonction des mêmes balises que celles des trous sanitaires. Il est très important de bien choisir l’endroit étant donné que les matières fécales en grande quantité se décomposent très lentement. Une bonne façon d’accélérer la décomposition et de réduire les odeurs est de jeter une poignée d’humus après chaque utilisation. On peut s’informer auprès du gestionnaire de territoire au sujet des techniques recommandées pour la construction d’une latrine.
L’utiliser avec parcimonie, et le choisir non parfumé, non blanchi, non coloré, et biodégradable. Le papier de toilette doit être éliminé adéquatement! Il faut le déposer dans des sacs étanches que l’on rapporte. L’enfouir soigneusement dans un trou sanitaire est une solution de rechange acceptable. Il n’est pas recommandé de brûler du papier hygiénique dans un trou sanitaire ni plus loin pour éviter de déclencher un feu de forêt.
Depuis de nombreuses années, des campeuses et campeurs optent pour l’utilisation d’une méthode qu’on peut qualifier de plus naturelle. C’est une méthode aussi saine que le papier hygiénique ordinaire si l’on s’en sert bien, mais sans aucun impact sur l’environnement. Elle consiste, par exemple, à utiliser une pierre arrondie, une poignée de feuilles sèches ou d’herbe, de la neige. Évidemment, elle demande de la pratique, mais elle mérite d’être essayée! Ne pas oublier de déposer le papier naturel souillé dans le trou sanitaire avant de le remblayer. L’utilisation du bidet portable ou de voyage est une autre bonne méthode qui gagne en popularité.
Il ne faut pas les enfouir dans la terre, car ils ne se décomposent pas facilement et risquent d’être déterrés par des animaux. Ne pas les brûler dans les feux de camp, car les flammes ne sont pas assez fortes pour les consumer complètement.
À déposer dans des sacs ou des contenants étanches pour les rapporter. Les odeurs peuvent être neutralisées par divers procédés écologiques tels que l’utilisation de copeaux ou de sciure de bois (les copeaux et la sciure de bois sont commercialisés sous la forme de litière pour animaux) ou du bicarbonate de soude : une poignée suffit dans chaque sac.
Il peut simplement être versé dans un trou sanitaire. L’utilisation d’une éponge menstruelle ou d’une coupe menstruelle permet de limiter la quantité de déchets à gérer lors des sorties.
L’urine a peu d’effet direct sur la végétation ou le sol. Parfois, elle peut attirer les animaux sauvages à la recherche de sels. Ils risquent ainsi de défolier des plantes et de retourner le sol. Ils seront moins attirés si l’on urine sur des roches, des aiguilles de pin ou du gravier. Diluer l’urine avec l’eau d’une bouteille peut aussi réduire les dommages.
Lorsque les chiens sont permis, leurs excréments doivent être enterrés s’ils ne sont pas rapportés. La technique du trou sanitaire s’applique selon les mêmes balises que pour les déchets humains. Les sacs contenant les déchets canins sont jetés à la poubelle. Doubler les sacs si on le juge nécessaire pour mieux contrôler les odeurs et les risques de fuite.
« Rapporter tout ce que l’on a apporté » est un mantra bien connu des passionnés de nature. Chaque personne qui profite des aires récréatives a la responsabilité de les laisser propres en partant. Vérifier s’il reste des déchets ou des traces de nourriture sur le site de camping et les aires de repos.
Prévoir des repas qui ne généreront pas de déchets sales et malodorants. Pour protéger la faune, on rapporte les déchets de cuisine, tels que la graisse de bacon ou les restes de table. Les brûler n’est vraiment pas une bonne idée. Les déchets enterrés ou à moitié consumés risquent d’attirer les animaux et de rendre le site peu attirant pour les autres visiteuses et visiteurs.
Non seulement des déchets laissés sur un site enlaidissent le paysage, mais ils peuvent être mortels pour les animaux sauvages. Les sacs de plastique, mégots de cigarettes, fil de pêche et autres déchets peuvent être nuisibles à la faune et à la flore s’ils ne sont pas éliminés correctement. Les animaux risquent entre autres de s’étouffer ou de s’enchevêtrer dans des emballages ou des objets de plastique ou d’aluminium. La faune et la flore s’exposent aux contaminants et aux perturbateurs endocriniens contenus dans les mégots de cigarette et les microparticules de plastique qui percolent dans le sol et l’eau.
Rapporter dans des sacs ou des contenants étanches ses déchets et ceux qui ont été abandonnés sur place par des visiteuses et visiteurs peu consciencieux. Avant de partir d’un site de camping ou d’une aire de repos, toujours vérifier s’il reste de menus déchets comme des bouts d’emballage, des morceaux de nourriture ou des restes compostables tels que des écorces d’orange ou des coques de pistaches.
Apporter ses propres sacs ou contenants pour trier les matières résiduelles en trois catégories : 1) les matières organiques compostables; 2) les matières recyclables; 3) les graisses et les déchets ultimes destinés à l’enfouissement. Les déposer à un point de collecte sélective de retour à la maison ou sur les lieux.
Gérer séparément les déchets dangereux qui présentent des risques pour la santé humaine et l’environnement, tels que mégots, piles, bonbonnes de carburant à réchaud, cendres de barbecue, etc., et les déposer dans les bacs sécuritaires expressément prévus à cette fin. Déposer les mégots dans des cendriers portatifs ou des bornes de collecte pour réduire la pollution et diminuer le risque d’allumer un feu de forêt.
Faire la vaisselle dans une casserole propre ou un autre contenant que l’on remplit d’eau, à au moins 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte) des sources d’eau. Transporter également l’eau pour laver les vêtements à au moins 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte) des ruisseaux, des rivières, des lacs et des milieux humides. Ainsi, on risque moins de piétiner les rives, tout en évitant de déverser du savon et d’autres produits polluants dans l’eau. Se servir d’eau chaude et d’une petite quantité de savon, si c’est vraiment nécessaire.
Filtrer l’eau de vaisselle à l’aide d’un tamis avant de la répandre à grands jets à une distance d’au moins 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte) du site de camping ou de la berge. Procéder idéalement dans un pré bien exposé où le vent et le soleil parviendront à dissiper rapidement les odeurs, surtout si des ravageurs rôdent dans les environs. Déposer les débris alimentaires dans un sac étanche avec les autres matières organiques à rapporter. Un tamis peut être fabriqué à partir d’une pièce taillée dans une moustiquaire en métal, en fibre de verre ou en tissu.
Lorsque des ours ont pris l’habitude de se rapprocher d’une aire de camping, ou qu’il est risqué de les attirer, on conseille généralement d’éliminer les eaux usées en creusant un trou à la manière du trou sanitaire. Repérer un emplacement sans végétation à au moins 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte) du site de camping ou du bord de l’eau. Creuser jusqu’à la couche de sol minéral. Dans un sol rocailleux, on retire la première épaisseur de roches. Filtrer les eaux usées en les versant dans le trou ou sur les roches. Remettre ensuite les lieux dans leur état original en replaçant les roches ou en recouvrant et camouflant le trou avec les déblais de terre et des matériaux naturels.
Sur les terrains de camping très fréquentés, les restes de nourriture, la boue et des odeurs peuvent s’accumuler là où les eaux usées sont jetées. Demander aux responsables du terrain de camping quelles sont les meilleures façons d’éliminer les déchets pour causer le moins d’impact possible.
Le savon, même biodégradable, peut nuire à la qualité de l’eau des lacs et des cours d’eau; il est donc recommandé de l’utiliser avec parcimonie. Toujours se laver et se rincer à au moins 60 m (200 pi ou environ 70 pas d’adulte) des rives, avec de l’eau transportée dans un seau ou un bidon. Les eaux usées seront ainsi filtrées par le sol.
Là où l’eau fraîche est rare, y penser à deux fois avant de s’immerger dans les ruisseaux ou les petites étendues d’eau. Les lotions, les crèmes solaires, les répulsifs à insectes et les huiles pour le corps peuvent contaminer ces sources d’eau essentielles.
Plus de 60 % des Canadiens ont indiqué avoir passé plus de temps dans les parcs par rapport à avant la pandémie. Bien que cette connexion soit extrêmement importante, la hausse de fréquentation a imposé une pression additionnelle sur les milieux naturels du Canada.
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